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Conclusion

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Chaque année, des milliers de personnes sont touchées par la ciguatera ce qui entraine d'importants problèmes socio-économiques. De plus, en raison du réchauffement climatique, la zone où sévit la maladie s'étend vers le Nord ce qui pourrait, à l'avenir, augmenter le nombre de personnes contaminées.

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A ce jour, la médecine occidentale n'offre pas de remède efficace. Dans le Pacifique, les populations utilisent de nombreux remèdes traditionnels à base de plantes pour traiter la ciguatera.

Les ciguatoxines produites par Gambierdiscus toxicus et ingérées par la consommation de poissons toxiques sont à l'origine de cette maladie. En effet, en se fixant sur le canal sodium sensible au potentiel, ces ciguatoxines provoquent son ouverture prolongée : les potentiels d'action spontanés et répétés qui apparaissent entrainent les nombreux symptômes.

L'océan est ainsi pourvoyeur du poison, la ciguatoxine, mais il pourrait être aussi pourvoyeur de son anditote, le brévénal. Cette molécule produite par Karenia brevis se fixe sur le même site du CSSP que les ciguatoxines et serait donc un traitement potentiel pour la ciguatera. A ce jour, les travaux scientifiques se poursuivent. On cherche notamment à montrer que le brévénal, en empêchant la fixation de la ciguatoxine sur le canal sodium ne modifie pas le fonctionnement de celui-ci.

En dehors de la ciguatera, cette molécule est actuellement exploitée en tant que modèle pour le développement de médicaments thérapeutiques. Ainsi, le brévénal est en essai clinique pour la mucoviscidose.

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